Nom du projet
Ombre et lumière
Localisation
Bègles
Année
2022
Descriptif
Conception des extérieurs, suivi de chantier
Maîtrise d’ouvrage
Privée
Maîtrise d’œuvre
PAYSAGE : Joanna Hubert
ARCHITECTURE : Niez Larraufie
Le projet paysager s’inscrit dans le cadre d’une rénovation/extension de maison.
La configuration du terrain et son dénivelé en font un site complexe.
L’espace est scindé en trois entités. Ce morcellement va être un atout pour proposer des ambiances différentes.
L’aménagement de l’entité sur rue va consister à créer une zone de stationnement en pavés de gneiss encadrée de claustras en bois sur mesure, dont un élément avec porte coulissante donne l’accès au jardin japonisant. Un local à vélos est implanté à l’entrée et donne l’accès à un jardin secret en façade sud de la maison : Bacs remplis de fraisiers et banquette en bois font face à un massif d’hortensias et de photinias palissés.
La coursive en bois qui longe la façade ouest permet de faire le lien entre les différentes entités extérieures et les nombreuses baies vitrées de la maison. Elle s’ouvre sur le jardin japonisant situé en contre-bas et profite de la végétation méditerranéenne plantée dans des bacs en bois à mi-hauteur : Verveines de Buenos Aires, lis des Incas, euphorbes, mélianthus, miscanthus, gauras et crocosmias longent et animent la circulation ensoleillée. Un large escalier invite à rejoindre la fraicheur du jardin japonisant.
Cette deuxième entité, enclavée (sol à 1,20m plus bas que la maison) et en pente, s’inspire des jardins taoïstes. Des massifs de fougères, pittosporums, anémones, heuchères, ophiopogons et helxines bordent la « coulée » verte enherbée qui relie l’entrée pavée à l’atelier. Un érable du Japon et un cerisier Amanogawa complètent la palette orientale. Les courbes dessinées par les bordures en acier en limite de plantation et les différentes strates végétales, créent cette harmonie propice à la méditation. Dans le gazon, des pas de gneiss conduisent à la terrasse de l’atelier où une fontaine en acier corten est dissimulée derrière des papyrus. L’eau s’y écoule paisiblement sur un lit de galets et renforce la sérénité des lieux. Un alignement de chênes verts palissés permet d’isoler la parcelle des constructions voisines, pour en préserver le calme.
Suite à la transformation de l’atelier en studio, la zone engazonnée est modifiée en sol pavé. Les petits carrés de gneiss expriment d’autant plus le mouvement d’une rivière sèche.
Retour à la lumière pour la troisième entité située en façade nord de la maison, autour de la piscine préexistante. Le contraste est saisissant par l’impression de clarté et de minéralité. L’aménagement a consisté à gérer les différences de niveaux grâce à la création de terrasses en bois et à traiter les limites qui étaient très dégradées. Des bacs en bois, avec banquette intégrée, accueillent des lavandes, agapanthes, ails d’ornement, érigérons, solanums et jasmins étoilés. Un olivier sur son tapis d’immortelles ombrage la zone sud. Des panneaux en bois persiennés sont placés sur les murets pour isoler du voisinage.